La verrue plantaire : Qui est-elle ? - Nicolas Trioux
103 Grande Rue 91290 Arpajon

COMMENT RECONNAITRE LA VERRUE PLANTAIRE ?

Elle peut présenter plusieurs formes en fonction de son aspect et de sa localisation. Les plus fréquemment rencontrées sont les formes ponctuelles et en mosaïque.

La verrue ponctuelle, ou myrmécie, est souvent douloureuse en raison de son épaisseur et de sa localisation sous les points d’appuis (talon et têtes métatarsiennes). Elle est recouverte par de la couche cornée, d’ou sa confusion avec un cor. Elle a un aspect bien délimité, arrondi, et saigne facilement si ses papilles sont écrêtées. Elle a une tendance forte à la prolifération, et récidive souvent.

La verrue en mosaïque, passe plus souvent inaperçue. Moins douloureuse, et siège en dehors des points d’appuis. Elle est bien plus superficielle, mais est rebelle aux traitements.

LE RÔLE DU PODOLOGUE

En raison de la difficulté à éradiquer le virus, il est nécessaire de prendre contact avec un Podologue qui pourra traiter ou réorienter si besoin.

Le podologue peut effectuer l’ablation de la couche cornée recouvrant la verrue, traiter la verrue par laser ou par le froid de manière efficace. Il peut également prescrire des solutions à base d’acide salicylique, d’urée ou d’acide glycolique dans les formes plus importantes. Il recommandera un suivit au patient, afin de traiter la verrue continuellement, et de la protéger à l’aide de pansement occlusif.

Enfin pour les cas les plus graves, il conseillera une intervention chirurgicale.

Si la verrue est douloureuse lors de son traitement, le Podologue pourra effectuer des semelles orthopédiques afin de soulager le patient.

Le virus se transmet rapidement et par contact direct ou indirect. Il est donc nécessaire de la faire traiter par un spécialiste avant qu’elle ne se répande. De manière préventive, il est recommandé de ne pas marcher pied nu, et en particulier sur les sols humides.

La verrue plantaire, d’origine virale, elle doit  son nom au HPV ou Human papilloma Virus. Trop souvent méconnue du grand public, elle se confond fréquemment avec des cors, en raison de sa localisation. Les peaux fragilisées par des petites plaies et les peaux macérées, sont les  plus sujettes à l’inoculation du virus